Tianoushka

Somewhere over the rainbow

Dimanche 31 juillet 2011 à 3:12

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Je suis vide. Je ne sais pas comment expliquer mais j'ai l'impression d'être semblable à une pierre. Tu vois, j'ai préféré arrêté de me battre et d'attendre. Quoi ? Je ne le sais même pas, je me contente de rester la, et d'observer ce qui m'entoure. Je ne m'inplique plus dans rien, je ne crois plus en l'amitité sincère. Je ne veux plus chercher à savoir si j'ai tort ou non. C'est tellement plus facile et agréable de feindre l'ignorance. Eternelle naïve. Tu sais quoi ? J'aimerais être un oiseau. Pouvoir déployer mes ailes, et partir loin, très loin, dans un voyage sans fin et sans être obligée de devoir rendre compte à qui que ce soit, oui, sa serait le pied. Malheureusement j'ai mes attaches dans ce monde pourris, dans ma vie de merde. Mes soeurs et ma mère. Mon père? qu'une formalité, une tâche sur mon acte de naissance, une erreur que je traînerais toute ma vie, un abrutis que je sais que je n'oublierais pas, et au final celui qui m'aura détruit le plus. J'ai manqué toute ma vie de repère masculin et tu vois, j'ai réussi a faire avec. Je feint l'indifférence mais ces mots me tuent. De savoir qu'il ne m'aime pas, qu'il se trouve à quelque pas de chez moi, plus encore. De savoir qu'il vient sur ma ville qu'il va voir ma soeur, et ma mère mais moi pas, j'ai voulu me jetter du dernier étage. Tu vois t'es pas seule à être au bord du précipice, chacun à sa façon. J'ai des tas de vaccins la semaine prochaine a faire car quand je suis allée chez le docteur pour les résultat de la prise de sang, sa n'a pas été glorieux non plus, 12 ans de retards sur les piqures, 12 ans de risques. C'est peut être pas grand chose, comparé a la tienne d'histoire mais tu vois je subit ma vie aussi. Demain le ramadant de Mani commence a partir de demain je serais deux fois plus seule. Je serais un fantôme pendant un mois, car sa religion l'impose. C'est pas fun ? Je suis à bout de nerf de force de tout. J'essaye d'être la pour les gens que j'aime et que j'apprécie un maximum mais a part des coups de couteaux les 3/4 du temps je ne reçoit rien, j'ai abandonné. Je préfère jouer la pierre. C'est plus facile et indolore. J'ai envie de laisser tout mon empire lentement se détruire, et le reconstruire plus loin, loin de ce qui aura fait partit de ma vie d'avant. Tu n'as pas le droit de m'en vouloir, de m'agresser. Il n'est pas interdit de penser a soi un peu. J'ai trop pensé aux autres, agis en fonctions de leurs besoins sans me demander ce dont moi je pouvais seulement avoir besoin juste pour sourire et avoir la foie de vivre. Tu me manques; c'est vrai. Mais sa ne changera rien, je serais la pierre et toi le papillon qui prendra tôt ou tard son envol.


Pépé , tu sais je t'en ai toujours voulu que tu ne m'embarque pas avec toi, avec les anges dans le ciel, j'ai toujours voulu rester près de toi, petite tu étais le seul à m'écouter et a me consoler, de ces chagrins que personnent ne voyaient,de ces douleurs dont personne ne se préoccupait. J'ai jamais voulu être séparée de toi, et depuis que t'es plus la, j'ai mal a chaque fois que j'y repense. Tu sais je rêverais de pouvoir te voir une dernière fois, savoir ce que tu penses de ce que tu vois, que tu apportes des réponses a mes questions que tu aguille ma boussole et m'indique la direction. Papi t'étais mon héros, celui que mon père n'a jamais réussit à être , et depuis que t'es plus la... Ma vie est dure et cruelle. Mes proches auront tendance a dire que je me plaint pour rien, que j'ai tout ce qu'il me faut pour être heureuse... Mais c'est matériel, tu sais toi, que je vais mal, tu sais ce qu'il me faut. Et a ce ryhtme la ce sera une boite de cachet pour te rejoindre.. Papi je t'en veux tellement d'être partit sans me dire au revoir. . .


De toute façon je survivrai, j'y serais forcée, sans le courage de partir pour elles, mais tout en sachant que finalement je ne serais jamais heureuse. J'apprendrais a sourire avec mes larmes, à feindre le bonheur les yeux humides et les joues chaudes. Derrière mes cris étouffés je dirais a tout le monde que je suis comblée, de toute façon il n'y aura jamais personne qui verra la triste vérité.  On n'oublie pas son passé, on apprend a vivre avec. J'ai appris encaisser et maintenant j'ai plus qu'a la fermer.

Mardi 26 juillet 2011 à 19:11


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J'ai besoin de l'écrire, j'ai besoin de le dire, j'ai besoin de l'exprimer . Je ne sais pas par ou commencer , ni ce que je dois finalement gribouiller . Je sais juste que j'ai mal , depuis bientôt 19 ans . Mal de t'aimer, mal de t'attendre et d'espérer. J'ai longtemps cru qu'avec le temps tout changerais, que tu me regarderais, que tu m'aimerais . Mais au final, quand je regarde derrière moi, pas une fois tu n'as séché mes larmes, ni même tendu la main pour me relever lorsque j'étais au plus bas. J'ai commis des fautes, souvent j'ai provoqué ta colère, peut être même joué sur ta confiance, crier et tapper tu as sut le faire, c'était la seule façon d'attirer au final ton attention. Je t'ai toujours vue comme un héros, le seul homme de ma vie, le seul qui ne chercherais pas à me détruire. Mais tu le fais si bien ... Combien de pleurs étouffés a la recherche d'un père pour repère ? Je ne les ai pas comptés. Combien de coup enduré pour simplement que tu pose les yeux sur moi l'espace d'une seconde ? Je ne les ai pas compté. Tu sais, maman malgrés tout le tord et le mal que tu lui a fait avant et après le divorce, elle a toujours dit que tu m'aimais, quoiqu'il en soit. Mais elle aussi mentait a ce sujet . Sans pouvoir me l'avouer. A 15 ans, quand j'ai appris que tu n'étais que mon père par adoption et que l'on m'a présenté mon géniteur, la douleur que j'ai ressenti personne n'a put la comprendre. Et une seule aurait put l'atténuer et me sauver de la déchéance dans laquelle j'ai put a cette période tomber. Mais tu n'en a rien fait. Que ce soit à la télé ou dans la rue, on voit de partout des familles, se promener, ensemble, sortir... Les seules sorties familiales étaient à trois , Maman, Julia et moi. Tu étais toujours a ton bar, la seule chose dont tu t'occupais, fidèle commerçant, ou a la table de tes amis cartes en mains a jouer au poker. J'ai subit toute ma jeunesse la rancoeur de maman face a sa solitude, et ton absence par dessus. J'ai toujours cru quand elle se défoulait sur moi que tu viendrais et me sortirais de ce cauchemard. Mais tu avais beau me voir détruire et en pleur, tu ne t'en préocupais même pas. A croire en toi, j'ai enchaîner les déceptions, et avec l'age j'ai mieu compris ton fonctionnement. Tu as attendu tel un fantôme ma majorité pour me rayer complètement de ta vie en te débarrassant de ta pseudo responsabilitée de m'avoir un jour reconnue comme étant ta fille. Cadeau de mes 18 ans, aussi je m'en souviendrais, le jour même de mon anniversaire, ligne de téléphone coupée, un message : " Sa yes 18 ans bon anniversaire tu es majeure tu veux un téléphone travaille et démmerde toi maintenant tu es grande." . A Noël pour une fois dans ma vie je le passais avec toi et petite Soeur Julia, elle a eu son cadeau, moi pas. Tu m'as ensuite coupé l'argent de poche, parce que même deux euros tant que c'était pour moi c'était de trop. Lorsque sa allait mal avec maman et que je me suis retrouvée a la porte, je t'appele en larme "Trouve un travail sa ira mieu pas le temps au revoir"... Tu m'as sans cesse depuis mes 15 ans répété que le sang n'était qu'une formalité que sa ne changeait rien pour toi, que j'était ta fille et que tu m'aimais. Mais aujourd'hui j'ai compris que non. quand je regarde Julia je trouve qu'elle a de la chance tu t'occupe d'elle, tu la prend chez toi, quand elle a besoin de toi financièrement ou physiquement tu répond tant bien que mal présent, chose que tu n'as jamais faite avec moi. Il y a tant d'autres détails affolant que je pourrais citer, mais je n'en ai ni l'envie ni le courage. Les larmes coulent quand je t'évoque, mon coeur saigne quelque chose comme en permanence. Je m'y ferais une raison avec encore quelque années de plus, je finirais pas ne plus t'attendre, par ne plus me retourner pour voir si tu es la. J'arriverais peut être d'ici peu a te rayer définitivement et complètement de cette chienne de vie que j'ai. Et alors avec un peu de chance je parviendrais à me reconstruire et à respirer. Tout du moins, je l'espère sincèrement. Mais je ne veut plus être ce bouc émissaire qu'on sort du placard quand il y a un fautif a trouver. Comme pour cette histoire de cambriolage chez toi. 5 mois que tu ne me donnais pas de nouvelle, que tu ne me prenais plus en week-end avec Julia, que je n'existait plus, et te voir du jour au lendemain débarquer en m'accusant avoir donner tes clefs pour qu'on te vole... Une histoire qui ne connaissait aucune logique. Mais c'était tellement plus facile d'accuser la "bâtarde". Ou quand tu étais avec ton frère et ta belle soeur a la brasserie, que t'avais du travail et comme t'avais pas a ma payer, t'es venu me chercher pour nettoyer la terrasse. Quand tu m'as rammenée 3 mois sans nouvelles et un jour tu me balances que quand j'étais venue je t'avais pris 700 euros dans ton gros coffre fort. Super , les clefs etant restées dans ta poche, tu l'as toi même avoué. Il n'y a que 3 exemplaire de tes clefs, tonton et tatie les possède, j'étais restée a chaque seconde a côté de toi a l'extérieur, encore une fois, ton mépris n'avait pas de sens. Tu m'as trop gratuitement fait souffrir, ton frère qui ne cherche que l'odeur de ton argent, qui n'est la que pour ta pseudo richesse, je sais qu'il parviendrais a me faire rayer de ton testament, il a parvenu a faire fuire le peu d'amour que tu as put un jour peut être ressentir pour moi. Et j'ai toujours eu mal, pour rien. Mon  texte est laid et désagréable a lire, je ne pense même pas que quelqu'un parvienne même a le finir, mais comment donner de la couleur ce genre de chose ? Même si j'y vidait un pot de peinture il resterais toujours aussi noir. Encore les yeux humide, je regarde ta photo, je te voie tout sourire mais je n'y suis pas avec toi. Je réalise même que la seule photo ou je figure avec toi, j'avais 3 mois. Et puis ce sera la dernière. Si un jour je me marie, ce ne sera pas toi qui me mènera par le bras a l'autel. Tu ne sera même pas invité ni même au courant. Si un jour j'ai un enfant, il n'aurons pas de grand père maternel. C'est mieu je pense qu'ils ne connaissent pas l'homme qui m'a détruit . Tout les ans tu voyages tu m'as jamais prise nulle part. Tu finiras comme tu l'as toujours voulu, sur une table de poker avec du rosé ton frère des putes et tes amis. Et moi, je n'ai pas de père, mais la douleur de te connaître.

Dimanche 10 juillet 2011 à 4:00

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Lundi 4 juillet 2011 à 0:57

Un mot mal placée, une parole offensante, dites trop vites ou sur commande des nerfs, peu importe, le mal est fait.

Une mauvaise pensée, une insulte s'échappe, des crève toi à tout va, sur demande de l'impulsion peu importe intérieurement je saigne.

J'ai peur, parce que c'est précisément dans les secondes qui suivent que je réalise que toute bonne chose à une fin, que rien n'est éternel, que le bonheur c'est temporaire, que la seule chose qui persistera envers et contre tout, c'est l'amour que je te porte. Le tient commence à me sembler irréel, oublié.. Le temps efface bien des choses, et je commence à croire qu'il m'a rayé de ta mémoire. Tu arrives trop facilement à m'ignorer, et trop constamment tu t'amuses a me blesser. Je ne sais pas à quel jeu tu joues mais j'ai peur de ne plus avoir la force de te suivre encore bien longtemps, petit à petit mon coeur se brise un peu plus, il n'en restera bientôt plus rien. Ce soir encore tu m'as tourné le dos après m'avoir salement parlé, une embrouille que tu t'es créer pour rien à partir de rien, et tu le sais. T'avais les couilles à l'envers, peut importe, maintenant j'ai mal et je pleure. Je ne pourrais pas ce soir encore t'attendre en pleurant pour te voir rentrer et en prendre encore pleins la vue ou te voir passer à côté de moi sans un mot, sans un regard. ce soir j'ai mal. ce soir j'ai pleuré, je pleurerais certainement encore beaucoup. Mais toujours je t'aime...

S'il n'est pas trop tard, j'essaierais de rattraper l'espoir, le rêve... Celui de ta main tenant la mienne et de tes lèvres contre les miennes.
Partie ... Loin ... Ou dans tes bras .

Samedi 2 juillet 2011 à 12:08

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Je sent la chaleur de ton corps contre le mien, tes bras m'enlacer doucement et ton souffle chaud dans mon cou. Tu me serre contre toi, cette tendresse tant attendue et désirée depuis quelques jours, avec ma main j'attrape la tienne et la serre longuement, pour faire durer encore un peu plus ce moment, j'avais oublié combien c'était agréable, je ne croyais plus y avoir droit... Je me retourne face a toi et me blottie contre toi, je me sent comme une enfant dans les bras de son père, en sécurité, sereine, et plus que jamais heureuse. Mon coeur bat la chamade, l'entend tu chanter au tient la sérénade ? Comme ce moment est doux, je me sent partir sur un nuage, et peu à peu je me rendors. Ce matin en me réveillant tu me tournais encore le dos, depuis, je ne cesse de me demander si cet instant était réel, ou si encore tu m'ignore. M'as tu pris dans tes bras ce matin en rentrant quand tu m'as rejoint au lit ? Ou l'ai je tellement désiré que je me le suis inventé ? Est ce que ce matin enfin en te levant tu seras de nouveau comme avant ? Arrête de me faire la tête... J'ai tellement besoin de toi, de ton amour... Je t'ai laissé une lettre en partant me coucher cette nuit... L'auras tu lut ? T'aurais t elle ouvert les yeux ? Comme je me sentait heureuse, dans mon sommeil, rêve ou réalité ? Je suis si amoureuse de toi ...

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