Tianoushka

Somewhere over the rainbow

Vendredi 4 novembre 2011 à 6:17


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Je regrette certains mots lancés sous la colère. Je regrette chacune des larmes que tu as put ce soir la verser . Tout comme je regrette tes actes , le fait que tu te soit encore de trop imitié dans ma vie. je regrette que tu ne sache pas respecter notre intimité et nous laisser nous sortir de nos querelles sans y rajouter ton grain de sel . Je regrette que ton intrusion ai tout chamboulé de sorte a ce qu'une simple dispute se transforme en une révolution .  

Tu m'auras fait regretté d'être née , d'avoir cru en la vie et d'avoir aimé . J'ai regretté d'avoir un coeur des sentiments et certaines valeurs . Je regrette d'avoir eu peur, d'avoir toujours peur en fait, et de ne pas être une fille parfaite . Je regrette que tu  n'ai jamais cru en moi et en l'amour que je te porte . Je regrette que tu n'arrive pas à assumer tes erreurs passées et que tu me fasse passer pour mythomane . Je regrette que tu cherche tout le temps à m'humilier pour réhausser ton image.

Cette fois j'ai faillit perdre l'homme que j'aime a cause de toi, celui avec qui j'ai envie de construire ma vie tu vois ; j'ai faillit commettre l'irréparable poussée a bout par ton attitude semblable a celle qui me terrorrisait étant petite . Je n'accepterais plus que tu prononce quoique ce soit en rapport a ma vie . Je ne pourrais jamais trouver en toi la mère  sincère et neutre à qui je pourrais me confier comme a la meilleure des amie pour trouver conseil . Je n'aurais jamais de complicité avec toi, puisque quoi qu'il se passe fasse à moi tu parle mal de ce qui m'entoure et dans mon dos tu me descend.

Je regrette & je regretterais.

Lundi 17 octobre 2011 à 13:13

J'ai besoin de te parler. J'ai compris beaucoup de chose. J'aimerais trouver les mot adéquat pour te dire ce que je ressent au fond de moi. Parce que j'en ai à te raconter. Il n'y a a mon discour ni début ni fin là est le problème.


Tremblotante j'allume mon ipod et met les écouteurs, je le glisse sous l'oreiller et fixe le noir dans la chambre. Mon doudou dans les bras, j'essaie de vider ma tête. Elle est lourde. J'ai froid je grelote et j'ai mal. Petit à petit des larmes commencent à remplir mes yeux, et roulent doucement sur mes joues. Puis il y en a de plus en plus. Silencieuse mes cris s'étouffent avant même d'avoir atteint mes lèvres. J'ai besoin de toi. Je t'en veux, à cause de ton absence je n'ai jamais les armes pour garder la tête haute, et trop souvent je m'écroule. Plus tard je me suis disputée avec mon copain. J'ai cassé ma carte sim, jetté mon ipod par la fenêtre et j'ai coupé mes cheveux. A l'arrache. J'avais besoin de faire quelque chose. Jai pété les plombs je voulait tout casser. Oh bien sur je regrette, je vais devoir aller demander à maman de m'égaliser les cheveux car bien évidemment c'est pas coupé super droit . Il faudra que je recommande une puce orange mais j'ai perdu la totalité de mes numéros. Le pire dans tout sa c'est que rien ne me soulage. J'ai toujours la haine en moi. La rancoeur. Seule chose que je détient de toi au final.


C'est triste à dire, surtout à reconnaître mais la seule chose que l'on peut dire masculine qui ne m'a jamais abandonnée depuis le jour de ma naissance c'est mon doudou. Oui ma peluche. J'avais quelque chose a serrer dans mes bras, sur lequel pleurer, et à qui parler. Je sais qu'il n'y a aucune chance pour avoir une réponse de sa part ce n'est qu'une peluche, mais je pouvais lui confier mes craintes, mes peurs, mes douleurs et mes joies. Même quand j'ai été malade mon doudou était la toi, jamais.


J'ai beaucoup travaillé sur une façon de combler le vide que j'ai de toi. Et je me rend désespérément compte que jamais je ne le pourrais. C'est comme si j'étais sequestrée dans une pièce, sans eau, sans nourriture sans RIEN. Et que la porte toi seul puisse l'ouvrir. Chose que jamais tu ne ferais, je pourrais crever que je serais encore le cadet de tes soucis. Et tu es mon père. On ne choisit pas si il y a une vie avant, la famille ou l'on va, ou alors je devais être bien sado pour tomber chez toi. Je ne regrette pas maman ni mes extraordinaire soeur. Mais alors toi t'es un fichus détritus de notre société. Un connard, parmis pleins d'autre, malheureusement tu 'nest pas seul.

Et je me retrouve avec une maladie. Une maladie qui je sent pourrait me faire courir à ma perte. Et qui ne connaît aucun remède. Celle de t'aimer.
J'ai qu'une envie la te dire tout sa une bonne fois pour toute droit dans les yeux. L'idéal serait même que tout tes super potes (profiteurs) soit autour de toi. Que tu te ridiculise. que ta fierté en prenne un bon coup, qu'on voit a quel point tu es un père.. Formidable.


Je crois même que j'y prendrais plaisir.
Papa, je te haie. Papa tu me blesse. Papa tu m'as pourris l'existence.



" Papa "

Dimanche 9 octobre 2011 à 3:05


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Avant-Hier tu as fêté tes 44 ans . J'ai pensé a toi toute la journée, et pourtant, je ne t'aurais rien envoyé. Sa n'a pas été facile , de penser a toi me serre le coeur et l'éventualité que mon geste te blesse me tue plus encore, mais ... L'auras tu seulement remarqué ? Je ne sais pas, voilà des mois que je n'ai plus une seule nouvelles de toi, je ne saurais même pas dire a quand remonte notre dernier "contact". Combien de temps pourrais tu laisser les choses comme sa ? J'ai peur que tu n'y accorde absoulement aucune importance . J'ai peur, oui que tu m'oublie, que tu n'en ai finalement rien à foutre.

Malgrés tout, m'appeleras tu , toi pour mes 19 ans ? Penses tu un peu à moi, te reverrais je ?

Dans ma vie, tu n'es plus qu'un mirage, un fantasme au bout de mon regard, quelque chose que je ne pourrais jamais atteindre , j'ai cette sensation de courir sur place, tourner en rond, avec toi. Quand j'avance d'un pas tu m'en fais reculer de 10. Tu es si loin de moi tout en étant géographiquement proche. Je te cherche, je t'attend et toi tu m'ignore. J'ai tout essayé, les conneries, les excuses, les bonnes intentions, les bonnes notes, la psy, la communication, le partage, la confession, tout s'est toujours conclué sur un échec, des essais tagué inutiles.

Comme j'ai besoin de toi pourtant, encore et toujours, apprend moi à parler aux hommes, a retrousser mes manches et faire face aux situations, à être forte et lucide, aime moi comme si j'étais ta princesse, épaule moi lorsque je sent le sol s'écrouler sous mes pieds. Sèche mes larmes qui coulent si souvent.

J'aimerais passer du temps avec toi, aller promener, sortir au cinéma, manger au restaurant, voyager, parler, t'avoir à mes côtés tout les jours, savoir que si je vais mal je n'aurais qu'a composer ton numéro pour trouver ton réconfort. Tu n'as jamais rien fais pour moi, et aujourd'hui je te voie commencer entre guillemet a jouer le papa pour Julia, il a fallut que je sorte de ta vie pour sa ? Pourquoi tu n'as jamais agit comme sa avec moi, tu l'appele tu prend de ses nouvelles, tu la prend régulièrement chez toi... 

Depuis avril j'ai mon appartement et mon copain, j'ai réussit pour la fête des pères a prendre mon courage a deux mains te faire la surprise de ma présence en ce jour à ta brasserie, pour te le présenter et te souhaite une bonne fête, encore une fois je n'étais qu'une cliente, une table de plus dans ton commerce, que tu n'aurais pas différencié de celle de ton meilleur ami. Et encore il avait encore plus droit à ta présence. Mais toi malgrés le nombre de fois ou tu as été près de chez moi, devant ma porte, jamais tu ne serais monté, jamais tu n'aurais toqué, tu n'est pas passé. Et pourtant je n'ai attendu pendant longtemps que sa, que mon papa vienne voir, que je prend mon envol, que je grandie, qu'il soit fièr de moi, qu'il me regarde comme une femme.

Mais même ton regard papa, me traverse... Même si tes yeux me fixaient, tu ne me verrais pas...

Mardi 27 septembre 2011 à 15:57


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Je sais que tu as les yeux bleus. Je sais aussi que tes cheveux sont blonds cendrés. Je me rappele encore l'odeur de tes parfums. Je revoie encore ton sourire, et le regard absent que tu poses sur moi. Je me souviens, je crois du timbre de ta voie. Et j'ai aussi en mémoire toute les promesses que tu n'aura jamais su tenir à mon égard. A commencer par celle d'être toujours là pour moi, car tu ne l'a jamais été.


Je parle de moins en moins de toi. Et même dans mes textes tu n'as plus tellement ta place. Et pourtant je n'arrive pas à t"oublier. Quand je dois parler de toi, j'essaie d'aborder le sujet ironiquement, de sorte a donner cette impression que j'ai surmonté l'épreuve et que j'ai tourné la page. Mais tu es pourtant toujours présent dans ma tête.

Dis moi ce que j'ai bien put faire pour mériter autant d'ignorance de ta part. Je suis ta fille et pourtant tu peux passer des mois sans chercher à me voir ou me parler. Je sais même que ce serait des années qui pourrait passer avant que je n'ai le privilège d'avoir un signe de ta part.

Maman m'a souvent racontée avec cette pointe d'envie a quel point je réclamais ta présence depuis mon plus jeune âge. a peine a 4 pattes je te suivais jusqu'au seuil de la porte lorsque tu partais et quand tu refermais derrière toi la porte, je restait là à pleurer. Je ressentait déjà qu'un jour tu m'abandonnerais. Je l'ai toujours sut au fond de moi en prenant de l'âge. Je n'ai jamais voulu donner raison à mes peurs mais aujourd'hui je me rend compte qu'elles étaient vraies. Combien de fois je t'ai appelé en larme te demandant d'être là pour m'écouter et me parler, ne récoltant qu'un petit j'ai pas le temps avant que tu ne me racroche au nez.


Combien d'attitudes indigne d'un père avec sa fille. Combien de jours sans que tu ne me demande si je suis toujours vivante. Combien d'heures a pleurer ? Nul ne pourra le compter. J'ai envie de te pardonner, j'ai envie de t'oublier. Mais j'ai encore plus envie que tu changes.

Il es vrai que l'espoir fait vivre, sa en est la preuve. Mais tu ne le fera jamais. T'es comme sa. 


Je ne suis qu'une jeune fille blessée de l'âme, à la recherche de son père. Les yeux trop fréquemment humides, j'avance, seule . En manque de repère, apprend moi à parler aux hommes, apprend moi à être forte et faire le deuil de mes blessures. Apprend moi comment garder la tête haute même dans les pires circonstances. Maman m'a appris le respect et à entretenir une maison, elle m'a montré comment garder espoir et toujours y croire. Mais maintenant à toi de faire ton travail. A ton tour de m'aimer. J'en ai besoin. Tu n'es pas mort tu existes, tu n'est qu'a quelques minutes de chez moi et pourtant c'est comme si je n'avais jamais eu de paternel. Papa ..

Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa,Papa...

Comme une cloche, ce mot résonne dans ma tête , dénué de sens et chargé d'une indescriptible douleur.

Mercredi 17 août 2011 à 21:10

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