Tianoushka

Somewhere over the rainbow

Lundi 17 octobre 2011 à 13:13

J'ai besoin de te parler. J'ai compris beaucoup de chose. J'aimerais trouver les mot adéquat pour te dire ce que je ressent au fond de moi. Parce que j'en ai à te raconter. Il n'y a a mon discour ni début ni fin là est le problème.


Tremblotante j'allume mon ipod et met les écouteurs, je le glisse sous l'oreiller et fixe le noir dans la chambre. Mon doudou dans les bras, j'essaie de vider ma tête. Elle est lourde. J'ai froid je grelote et j'ai mal. Petit à petit des larmes commencent à remplir mes yeux, et roulent doucement sur mes joues. Puis il y en a de plus en plus. Silencieuse mes cris s'étouffent avant même d'avoir atteint mes lèvres. J'ai besoin de toi. Je t'en veux, à cause de ton absence je n'ai jamais les armes pour garder la tête haute, et trop souvent je m'écroule. Plus tard je me suis disputée avec mon copain. J'ai cassé ma carte sim, jetté mon ipod par la fenêtre et j'ai coupé mes cheveux. A l'arrache. J'avais besoin de faire quelque chose. Jai pété les plombs je voulait tout casser. Oh bien sur je regrette, je vais devoir aller demander à maman de m'égaliser les cheveux car bien évidemment c'est pas coupé super droit . Il faudra que je recommande une puce orange mais j'ai perdu la totalité de mes numéros. Le pire dans tout sa c'est que rien ne me soulage. J'ai toujours la haine en moi. La rancoeur. Seule chose que je détient de toi au final.


C'est triste à dire, surtout à reconnaître mais la seule chose que l'on peut dire masculine qui ne m'a jamais abandonnée depuis le jour de ma naissance c'est mon doudou. Oui ma peluche. J'avais quelque chose a serrer dans mes bras, sur lequel pleurer, et à qui parler. Je sais qu'il n'y a aucune chance pour avoir une réponse de sa part ce n'est qu'une peluche, mais je pouvais lui confier mes craintes, mes peurs, mes douleurs et mes joies. Même quand j'ai été malade mon doudou était la toi, jamais.


J'ai beaucoup travaillé sur une façon de combler le vide que j'ai de toi. Et je me rend désespérément compte que jamais je ne le pourrais. C'est comme si j'étais sequestrée dans une pièce, sans eau, sans nourriture sans RIEN. Et que la porte toi seul puisse l'ouvrir. Chose que jamais tu ne ferais, je pourrais crever que je serais encore le cadet de tes soucis. Et tu es mon père. On ne choisit pas si il y a une vie avant, la famille ou l'on va, ou alors je devais être bien sado pour tomber chez toi. Je ne regrette pas maman ni mes extraordinaire soeur. Mais alors toi t'es un fichus détritus de notre société. Un connard, parmis pleins d'autre, malheureusement tu 'nest pas seul.

Et je me retrouve avec une maladie. Une maladie qui je sent pourrait me faire courir à ma perte. Et qui ne connaît aucun remède. Celle de t'aimer.
J'ai qu'une envie la te dire tout sa une bonne fois pour toute droit dans les yeux. L'idéal serait même que tout tes super potes (profiteurs) soit autour de toi. Que tu te ridiculise. que ta fierté en prenne un bon coup, qu'on voit a quel point tu es un père.. Formidable.


Je crois même que j'y prendrais plaisir.
Papa, je te haie. Papa tu me blesse. Papa tu m'as pourris l'existence.



" Papa "

Dimanche 9 octobre 2011 à 3:05


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Avant-Hier tu as fêté tes 44 ans . J'ai pensé a toi toute la journée, et pourtant, je ne t'aurais rien envoyé. Sa n'a pas été facile , de penser a toi me serre le coeur et l'éventualité que mon geste te blesse me tue plus encore, mais ... L'auras tu seulement remarqué ? Je ne sais pas, voilà des mois que je n'ai plus une seule nouvelles de toi, je ne saurais même pas dire a quand remonte notre dernier "contact". Combien de temps pourrais tu laisser les choses comme sa ? J'ai peur que tu n'y accorde absoulement aucune importance . J'ai peur, oui que tu m'oublie, que tu n'en ai finalement rien à foutre.

Malgrés tout, m'appeleras tu , toi pour mes 19 ans ? Penses tu un peu à moi, te reverrais je ?

Dans ma vie, tu n'es plus qu'un mirage, un fantasme au bout de mon regard, quelque chose que je ne pourrais jamais atteindre , j'ai cette sensation de courir sur place, tourner en rond, avec toi. Quand j'avance d'un pas tu m'en fais reculer de 10. Tu es si loin de moi tout en étant géographiquement proche. Je te cherche, je t'attend et toi tu m'ignore. J'ai tout essayé, les conneries, les excuses, les bonnes intentions, les bonnes notes, la psy, la communication, le partage, la confession, tout s'est toujours conclué sur un échec, des essais tagué inutiles.

Comme j'ai besoin de toi pourtant, encore et toujours, apprend moi à parler aux hommes, a retrousser mes manches et faire face aux situations, à être forte et lucide, aime moi comme si j'étais ta princesse, épaule moi lorsque je sent le sol s'écrouler sous mes pieds. Sèche mes larmes qui coulent si souvent.

J'aimerais passer du temps avec toi, aller promener, sortir au cinéma, manger au restaurant, voyager, parler, t'avoir à mes côtés tout les jours, savoir que si je vais mal je n'aurais qu'a composer ton numéro pour trouver ton réconfort. Tu n'as jamais rien fais pour moi, et aujourd'hui je te voie commencer entre guillemet a jouer le papa pour Julia, il a fallut que je sorte de ta vie pour sa ? Pourquoi tu n'as jamais agit comme sa avec moi, tu l'appele tu prend de ses nouvelles, tu la prend régulièrement chez toi... 

Depuis avril j'ai mon appartement et mon copain, j'ai réussit pour la fête des pères a prendre mon courage a deux mains te faire la surprise de ma présence en ce jour à ta brasserie, pour te le présenter et te souhaite une bonne fête, encore une fois je n'étais qu'une cliente, une table de plus dans ton commerce, que tu n'aurais pas différencié de celle de ton meilleur ami. Et encore il avait encore plus droit à ta présence. Mais toi malgrés le nombre de fois ou tu as été près de chez moi, devant ma porte, jamais tu ne serais monté, jamais tu n'aurais toqué, tu n'est pas passé. Et pourtant je n'ai attendu pendant longtemps que sa, que mon papa vienne voir, que je prend mon envol, que je grandie, qu'il soit fièr de moi, qu'il me regarde comme une femme.

Mais même ton regard papa, me traverse... Même si tes yeux me fixaient, tu ne me verrais pas...

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