Tianoushka

Somewhere over the rainbow

Mardi 26 juillet 2011 à 19:11


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J'ai besoin de l'écrire, j'ai besoin de le dire, j'ai besoin de l'exprimer . Je ne sais pas par ou commencer , ni ce que je dois finalement gribouiller . Je sais juste que j'ai mal , depuis bientôt 19 ans . Mal de t'aimer, mal de t'attendre et d'espérer. J'ai longtemps cru qu'avec le temps tout changerais, que tu me regarderais, que tu m'aimerais . Mais au final, quand je regarde derrière moi, pas une fois tu n'as séché mes larmes, ni même tendu la main pour me relever lorsque j'étais au plus bas. J'ai commis des fautes, souvent j'ai provoqué ta colère, peut être même joué sur ta confiance, crier et tapper tu as sut le faire, c'était la seule façon d'attirer au final ton attention. Je t'ai toujours vue comme un héros, le seul homme de ma vie, le seul qui ne chercherais pas à me détruire. Mais tu le fais si bien ... Combien de pleurs étouffés a la recherche d'un père pour repère ? Je ne les ai pas comptés. Combien de coup enduré pour simplement que tu pose les yeux sur moi l'espace d'une seconde ? Je ne les ai pas compté. Tu sais, maman malgrés tout le tord et le mal que tu lui a fait avant et après le divorce, elle a toujours dit que tu m'aimais, quoiqu'il en soit. Mais elle aussi mentait a ce sujet . Sans pouvoir me l'avouer. A 15 ans, quand j'ai appris que tu n'étais que mon père par adoption et que l'on m'a présenté mon géniteur, la douleur que j'ai ressenti personne n'a put la comprendre. Et une seule aurait put l'atténuer et me sauver de la déchéance dans laquelle j'ai put a cette période tomber. Mais tu n'en a rien fait. Que ce soit à la télé ou dans la rue, on voit de partout des familles, se promener, ensemble, sortir... Les seules sorties familiales étaient à trois , Maman, Julia et moi. Tu étais toujours a ton bar, la seule chose dont tu t'occupais, fidèle commerçant, ou a la table de tes amis cartes en mains a jouer au poker. J'ai subit toute ma jeunesse la rancoeur de maman face a sa solitude, et ton absence par dessus. J'ai toujours cru quand elle se défoulait sur moi que tu viendrais et me sortirais de ce cauchemard. Mais tu avais beau me voir détruire et en pleur, tu ne t'en préocupais même pas. A croire en toi, j'ai enchaîner les déceptions, et avec l'age j'ai mieu compris ton fonctionnement. Tu as attendu tel un fantôme ma majorité pour me rayer complètement de ta vie en te débarrassant de ta pseudo responsabilitée de m'avoir un jour reconnue comme étant ta fille. Cadeau de mes 18 ans, aussi je m'en souviendrais, le jour même de mon anniversaire, ligne de téléphone coupée, un message : " Sa yes 18 ans bon anniversaire tu es majeure tu veux un téléphone travaille et démmerde toi maintenant tu es grande." . A Noël pour une fois dans ma vie je le passais avec toi et petite Soeur Julia, elle a eu son cadeau, moi pas. Tu m'as ensuite coupé l'argent de poche, parce que même deux euros tant que c'était pour moi c'était de trop. Lorsque sa allait mal avec maman et que je me suis retrouvée a la porte, je t'appele en larme "Trouve un travail sa ira mieu pas le temps au revoir"... Tu m'as sans cesse depuis mes 15 ans répété que le sang n'était qu'une formalité que sa ne changeait rien pour toi, que j'était ta fille et que tu m'aimais. Mais aujourd'hui j'ai compris que non. quand je regarde Julia je trouve qu'elle a de la chance tu t'occupe d'elle, tu la prend chez toi, quand elle a besoin de toi financièrement ou physiquement tu répond tant bien que mal présent, chose que tu n'as jamais faite avec moi. Il y a tant d'autres détails affolant que je pourrais citer, mais je n'en ai ni l'envie ni le courage. Les larmes coulent quand je t'évoque, mon coeur saigne quelque chose comme en permanence. Je m'y ferais une raison avec encore quelque années de plus, je finirais pas ne plus t'attendre, par ne plus me retourner pour voir si tu es la. J'arriverais peut être d'ici peu a te rayer définitivement et complètement de cette chienne de vie que j'ai. Et alors avec un peu de chance je parviendrais à me reconstruire et à respirer. Tout du moins, je l'espère sincèrement. Mais je ne veut plus être ce bouc émissaire qu'on sort du placard quand il y a un fautif a trouver. Comme pour cette histoire de cambriolage chez toi. 5 mois que tu ne me donnais pas de nouvelle, que tu ne me prenais plus en week-end avec Julia, que je n'existait plus, et te voir du jour au lendemain débarquer en m'accusant avoir donner tes clefs pour qu'on te vole... Une histoire qui ne connaissait aucune logique. Mais c'était tellement plus facile d'accuser la "bâtarde". Ou quand tu étais avec ton frère et ta belle soeur a la brasserie, que t'avais du travail et comme t'avais pas a ma payer, t'es venu me chercher pour nettoyer la terrasse. Quand tu m'as rammenée 3 mois sans nouvelles et un jour tu me balances que quand j'étais venue je t'avais pris 700 euros dans ton gros coffre fort. Super , les clefs etant restées dans ta poche, tu l'as toi même avoué. Il n'y a que 3 exemplaire de tes clefs, tonton et tatie les possède, j'étais restée a chaque seconde a côté de toi a l'extérieur, encore une fois, ton mépris n'avait pas de sens. Tu m'as trop gratuitement fait souffrir, ton frère qui ne cherche que l'odeur de ton argent, qui n'est la que pour ta pseudo richesse, je sais qu'il parviendrais a me faire rayer de ton testament, il a parvenu a faire fuire le peu d'amour que tu as put un jour peut être ressentir pour moi. Et j'ai toujours eu mal, pour rien. Mon  texte est laid et désagréable a lire, je ne pense même pas que quelqu'un parvienne même a le finir, mais comment donner de la couleur ce genre de chose ? Même si j'y vidait un pot de peinture il resterais toujours aussi noir. Encore les yeux humide, je regarde ta photo, je te voie tout sourire mais je n'y suis pas avec toi. Je réalise même que la seule photo ou je figure avec toi, j'avais 3 mois. Et puis ce sera la dernière. Si un jour je me marie, ce ne sera pas toi qui me mènera par le bras a l'autel. Tu ne sera même pas invité ni même au courant. Si un jour j'ai un enfant, il n'aurons pas de grand père maternel. C'est mieu je pense qu'ils ne connaissent pas l'homme qui m'a détruit . Tout les ans tu voyages tu m'as jamais prise nulle part. Tu finiras comme tu l'as toujours voulu, sur une table de poker avec du rosé ton frère des putes et tes amis. Et moi, je n'ai pas de père, mais la douleur de te connaître.

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